Contexte
Actuellement, la lèpre est principalement diagnostiquée sur la base des symptômes cliniques et l’identification des bacilles par microscopie (suite à une coloration spécifique). Le manque de sensibilité de cette approche diagnostique limite la détection précoce de nouveaux cas, et également ne permet pas chez les patients pauci-bacillaires la distinction entre ceux qui vont guérir spontanément de ceux qui vont évoluer vers la maladie. En l’absence de vaccin, cette limite empêche de développer des actions pour stopper la transmission continue de la maladie.
Objectifs
Ce projet collaboratif entre la Fondation Mérieux, le Centre d’Infectiologie Charles Mérieux et le Programme National de lutte contre la lèpre (PNLL) de Madagascar a pour objet d’évaluer la sensibilité de biomarqueurs d’une part pour le diagnostic des patients à faible bacilloscopie, et d’autre part pour statuer sur la guérison à la fin du traitement standard.
Nous espérons in fine proposer un outil de diagnostic, aujourd’hui inexistant. Au-delà de l’objectif principal, ce projet vise aussi à renforcer les activités lèpre à la fois en recherche et en clinique entre les partenaires à Madagascar.
Activités
Cette étude prospective inclut des patients avec des stades cliniques variés, des contacts proches et des patients contrôles recrutés dans la région d’Antananarivo. Les échantillons de sang prélevés avant, au cours et à la fin du traitement sont utilisés pour le dosage de la réponse immunitaire contre les antigènes de l’agent infectieux Mycobacterium leprae.
Partenaires
Financier :
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Fondation Raoul Follereau
Opérationnels
- Centre d’infectiologie Charles Mérieux de Madagascar
- Programme National de Lutte contre la Lèpre (PNLL)