La réunion de cette année a porté sur l’identification des politiques et des pratiques qui permettent de renforcer et de maintenir la confiance dans les vaccins.
Les participants ont débattu du rôle du marketing social ou éthique dans l’amélioration de la vaccination. Cette approche peut consister à promouvoir les vaccins comme des « marques », ce qui peut inciter les populations à « s’engager » dans la vaccination. Le produit principal reste certes le vaccin, mais l’approche en question porte spécifiquement sur les avantages de la vaccination. Un élément clé de cette approche est la communication : les compétences de base en communication, y compris le fait d’être plus proactif que réactif, doivent donc être apprises.
Le rôle de l’entretien motivationnel dans le changement de comportement a également été souligné dans plusieurs présentations. Les participants ont participé à un atelier de formation de trois heures sur cette technique, qui vise à sensibiliser le patient aux potentiels risques que peut causer son comportement.
Mesurer l’« intention de vacciner » plutôt que l’utilisation du vaccin
Cependant, l’éducation et la communication en elles-mêmes n’amélioreront pas l’adoption de la vaccination, même si elles peuvent jouer un rôle important dans le cadre d’une intervention complexe. Il a donc été souligné qu’il importait de mesurer l’impact des différents éléments constitutifs d’une intervention complexe en étudiant les résultats « intermédiaires », tels que l’« intention de vacciner », plutôt que l’utilisation effective du vaccin. La nécessité de concevoir des études adaptées et appropriées pour cette évaluation a également été soulignée.
La vaccination obligatoire introduite dans différents pays a également été mentionnée, ainsi que le risque d’inégalités, surtout quand un refus de se faire vacciner est passible de sanctions financières. Un système d’indemnisation des dommages dus aux vaccins a été décrit comme essentiel lorsque la vaccination est obligatoire.