Les infections respiratoires basses sont la première cause de mortalité infantile, avec plus de 2 millions de décès par an, principalement des enfants des pays en développement. Les pathogènes causant la pneumonie restent difficiles à identifier, ce qui rend le traitement difficile à adapter. En effet, les examens cliniques, la radiologie des poumons, et le manque de tests biologiques ne permettent de préciser le germe incriminé que dans 10 à 20 % des cas.
Les études menées par le Laboratoire des Pathogènes Émergents, grâce à ce nouvel équipement financé par la Fondation AnBer, permettront de mettre au point des outils de diagnostic précis afin d’identifier et caractériser les infections respiratoires aiguës basses pour améliorer la prise en charge des patients dans les pays en développement.
L’objectif global de ce projet de recherche est de fournir une vision épidémiologique globale des pathogènes respiratoires dans les pays où la pneumonie est un problème majeur de santé publique.