Photo de groupe de la première promotion du cours avancé d’épidémiologie en situations d’urgence complexes
Comment définir les priorités de santé publique dans une situation d’urgence complexe, comme un tremblement de terre ? Comment identifier les cas contacts lors d’une épidémie Ebola ? Quels sont les éléments clés d’un plan de riposte lors d’une épidémie de choléra, selon une approche One Health ?
Durant cinq jours, les participants au cours ont pris part à des tables rondes, débats, conférences et travaux de groupes pour être en mesure de contribuer à une réponse multidisciplinaire et internationale à des urgences complexes, sur le terrain.
Tables rondes, débats, conférences et travaux de groupes étaient au programme d’Épicourse
Le cours a permis de souligner l’importance de la surveillance et des systèmes d’alerte associés, d’identifier les acteurs clés et leur rôle dans la réponse à une épidémie, afin d’assurer un contrôle des maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes. La place de la communication de crise, de la mobilisation des communautés, de la recherche et de la nécessité d’une approche interdisciplinaire étaient également au programme d’Épicourse.
Les différentes sessions ont été assurées par un corps professoral composé d’experts francophones, provenant d’institutions privées et publiques, telles que Epiconcept, Epicentre, Médecins sans Frontières (MSF), VetAgro Sup, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Alliance du Vaccin (GAVI), l’Institut National de Recherche Biomedicale (INRB) en République Démocratique du Congo, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal, l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), l’Université Nazi Boni au Burkina Faso, la Fondation Mérieux et les Hospices Civils de Lyon (HCL).
L’évaluation du cours a montré un taux de satisfaction en moyenne de 97 % des participants par rapport à la pertinence des sujets abordés, la qualité des présentations et des supports de formation utilisés. Le bilan positif de cette première édition et le besoin continu de former des épidémiologistes en langue française pour une surveillance et une réponse toujours plus efficaces face aux épidémies, permettent d’envisager une deuxième édition de ce cours en 2024.