La Direction Nationale de la Santé en partenariat avec le Centre d’Infectiologie Charles Mérieux de Bamako, l’ONG Santé Sud et l’Association des Médecins de Campagne a organisé les 15 et 16 mai la restitution de l’évaluation finale du projet LABOMEDCAMP (LABOratoire MEDical de CAMPagne) à Bamako.
Ce projet, initié en 2011, vise à améliorer la qualité du diagnostic des maladies infectieuses en installant des laboratoires d’analyses dans les centres de santé communautaire (CSCom) de première ligne au Mali.
L’atelier avait pour but de partager les résultats de l’évaluation finale de l’installation de 10 laboratoires de première ligne dans les centres de santé communautaire médicalisés en milieu rural, appuyée par la Direction de la Coopération Internationale de la Principauté de Monaco. Il réunissait pour la première fois toutes les parties prenantes de ce projet : les autorités des communes (maires, présidents d’associations communautaires), les médecins et techniciens de laboratoires des CSComs et des centres de référence de tutelle, ainsi que les représentants des directions régionales de la santé (notamment de la Direction de la Pharmacie et du Médicament).
Des représentants de la Coopération Internationale de la Principauté de Monaco, notamment Anne Poyard-Vatrican, directrice adjointe, et le Dr Patrick Brunet, qui a initié le projet à l’ONG Santé Sud, ont également participé à l’événement.
L’atelier a permis, après la présentation des résultats de l’évaluation finale du projet LABOMEDCAMP, de discuter d’un plan de pérennisation et de mettre en place des recommandations pour intégrer les laboratoires installés dans le réseau national de laboratoires.
« Le ministère de la Santé souhaite promouvoir l’offre de soins de qualité dans tous les CSComs et notamment par la médicalisation des CSComs et la mise à échelle des laboratoires de biologie médicale », a souligné le Dr Bouréïima Pléa, représentant du ministère. Il a également rappelé que les analyses et contributions de cet atelier seront déterminantes pour l’intégration de ces laboratoires dans le réseau national des laboratoires.
A la fin de l’atelier, partenaires et participants étaient convaincus de la réussite de ce projet et de son développement à venir, permettant d’aider les populations à effectuer des diagnostics biologiques fiables et rapides.